Nous avons donc analysé.

On va être positif (de toute façon être négatif dans un club photo n'est pas forcément mauvais, hein ?). Donc on va dire après analyse que pour un début ça peut aller mais qu'il faudra renouveler les séances pour se perfectionner.

Il est donc prévu que, après l'expédition que certains membres du club vont mener à Madagascar, 50 mm au poing et machette entre les dents, nous renouvelions l'opération portrait, mais en petits groupes (deux photographes pas plus).

Ceux qui considèrent que le portrait en studio n'est pas pour eux, que c'est un truc pour vieux, genre daguerréotypistes, pratiquant le petit oiseau-qui-va-sortir ou la pose longue au chronomètre sur plaque de verre, se trompent énormément. La séance de portraits que nous avons suivie, même à cinq, est très formatrice. Elle apprend une chose fondamentale : savoir regarder dans son viseur.

Pour terminer, il faut avec gravité rendre compte d'une phrase de notre président. Une de celle qu'on n'entend pas souvent et qui vous flingue un capteur mieux qu'une pose B sur le soleil de midi. Malheureusement, elle ne fut pas notée sur l'instant. Au moins pouvons nous en retranscrire l'esprit.

Or donc, sur un des portraits du modèle Rebecca, nous avons pu regretter l'absence de maquillage sur une peau brillante, et une coiffure un peu désordonnée, laquelle provoqua une réaction présidentielle à propos des images en Tiff. Voilà. Mémorable, hein ?

MB